Et voilà, notre seconde série qui verra le jour de sa fiche avant celle de notre première !
Synopsis et critique :
Masato Wakamatsu à 16 ans a perdu ses deux mères, celle qui l'a fait naître, et sa belle-mère. Son père souvent est lui, à l'étranger, ce qui fait qu'il ne reste que sa soeur, Miyuki Wakamatsu, seule membre proche de sa famille restante.Seulement, elle part rejoindre son père à l'étranger, elle ne revient qu'après 6 ans d'absence pour vivre avec son frère au Japon. Elle arrive au moment où Masato s'intéresse de plus en plus à une camarade de classe du nom de Miyuki Kashima. Après des débuts difficiles avec elle, Masato se rend compte qu'il tient beaucoup à sa belle-soeur, trop d'ailleurs... Même s'il n'y a pas de liens de sang, Masato est partagé entre son amour entre Miyuki Kashima et Miyuki Wakamatsu, sa sœur. Ses maladresses, ainsi que la lutte avec les prétendants des deux jeunes filles, obligent Masato à se décider ! Et se décider, il le fera, contraint et forcé par les évènements, mais enfin libéré de ses doutes...
Miyuki est une série à part dans la production d'Adachi, principalement parce qu'elle est l'une des rares (avec Jinbê il me semble) où le sport est absent comme lieu central de l'action. Miyuki a un aspect mélancolique et léger très attachant, les situations comiques sont nombreuses, les allusions érotiques fréquentes (La couverture du premier volume n'est pas innocente), mais tout ça ne se fait pas au détriment de l'intrigue amoureuse. Au contraire, elle lui donne un caractère plus pertinent. Le ton romantique devient plus présent et s'impose sur la fin, donnant le vrai rythme à l'histoire.
Et pour lui... Ce cher Mitsuru Adachi marque dans Miyuki son passage du shôjo a son propre style personnel ! Les passages où il apparait, les passages avec les filles dans les bains et tout le reste !